Description
structurale et fonctionnelle des protéines
1. Protéines fibreuses
Elles sont également nommées protéines fibrillaires. Elles constituent un tiers des protéines des vertébrés supérieurs. Elles ont une fonction
dans la protection externe en étant les composants majeurs des couches les plus
externes de la peau, des ongles, cheveux, corne. Elles interviennent aussi dans
l'architecture des organismes par l'importance de leur présence dans les tissus conjonctifs, les tendons, les cartilages, les os, parfois dans le
squelette intracellulaire (kératine).
On les trouvera aussi participant à la mobilité cellulaire (myosine, tropomyosine). Quelques protéines fibreuses participeront à des processus physiologiques comme la coagulation sanguine (c'est le cas du fibrinogène par exemple). Elles sont donc majoritairementinsolubles ou peu solubles dans l'eau.
On les trouvera aussi participant à la mobilité cellulaire (myosine, tropomyosine). Quelques protéines fibreuses participeront à des processus physiologiques comme la coagulation sanguine (c'est le cas du fibrinogène par exemple). Elles sont donc majoritairementinsolubles ou peu solubles dans l'eau.
Les protéines fibreuses se distinguent des protéines globulaires par la monotonie de leur structure secondaire, elles ne comportent
qu'un motif sur toute la longueur de leur chaîne. Les structures tertiaires et
quaternaires ne les concernent donc pas. Elles compensent ce déficit en se
juxtaposant pour créer des architectures dite de "degré d'organisation supérieur".
1.1. Kératine α
Elle tient son nom de sa forme caractéristique composée de longues hélices α. On la trouve en forte quantité dans la peau, les phanères et les
ongles. Elle y parait ordonnée mais elle peut être trouvée sous une forme
désordonnée dans le cytoplasme des cellules. Cette forme désordonnée est
expliquée par l'absence de ponts disulfures dans le cytoplasme. Insoluble, sa
chaîne polypeptidique est riche d'acides
aminés à radicaux hydrophobes (ou peu solubles) : phénylalanine, isoleucine, valine,méthionine, alanine et quelques pourcents de cystéine. Comme ces chaînes sont orientées vers l'extérieur, vers l'eau,
la partie externe des fibrilles de kératine α est hydrophobe donc insoluble.
La kératine des phanères est organisée en structure complexe. 3 hélices α s'enroulent pour former une protofibrille de diamètre: 20 angström. 11 protofibrilles s'associent pour former une microfibrille (diamètre : 80 angström). La réunion de plusieurs microfibrilles donne une macrofibrille, et celle-ci associée à d'autres macrofibrilles formera un cheveu/poil. Protofibrilles et microfibrilles pourront être stabilisées entre elles par des ponts disulfures (donc intercaténaires). On distingue, in fine, trois niveaux d'organisation protéique: la structure primaire, la structure secondaire et le surenroulement des hélices et juxtapositions.
La solidité des fibres est due à la présence de ponts disulfures. L'élasticité des fibres est fonction des liaisons hydrogènes. Chauffées en milieu humide et étirées, les hélices de la kératine doublent de dimension pour prendre la configuration d'un feuillet β plissé. Les ponts disulfures disparaissent et le nombre de liaisons hydrogènes diminue fortement laissant la structure polypeptidique atteindre cette configuration dans une certaine stabilité.
La kératine des phanères est organisée en structure complexe. 3 hélices α s'enroulent pour former une protofibrille de diamètre: 20 angström. 11 protofibrilles s'associent pour former une microfibrille (diamètre : 80 angström). La réunion de plusieurs microfibrilles donne une macrofibrille, et celle-ci associée à d'autres macrofibrilles formera un cheveu/poil. Protofibrilles et microfibrilles pourront être stabilisées entre elles par des ponts disulfures (donc intercaténaires). On distingue, in fine, trois niveaux d'organisation protéique: la structure primaire, la structure secondaire et le surenroulement des hélices et juxtapositions.
La solidité des fibres est due à la présence de ponts disulfures. L'élasticité des fibres est fonction des liaisons hydrogènes. Chauffées en milieu humide et étirées, les hélices de la kératine doublent de dimension pour prendre la configuration d'un feuillet β plissé. Les ponts disulfures disparaissent et le nombre de liaisons hydrogènes diminue fortement laissant la structure polypeptidique atteindre cette configuration dans une certaine stabilité.
1.2. Le collagène
Le collagène est ubiquitaire et est donc le polypeptide le plus
abondant chez les vertébrés supérieurs. On le trouve plus spécifiquement dans la
peau, le cartilage, les ligaments, les tendons, les parois vasculaires, les os
et les dents. Sa grande résistance à la traction est sa caractéristique
principale ( une fibre d'1 mm de diamètre peut résister à une traction de 10
kg).
Il existe différentes sortes de collagène qui ont une organisation spécifique de leurs tissus. Ainsi le collagène de type I est le plus représenté constituant 90% du collagène corporel. Il entre dans la composition des tissus conjonctifs, comme les collagène de types II et III. Chaque subunité est longue de 300 nm. Comme pour la kératine, les subunités de collagène sont faites de trois chaînes polypeptidiques (1000 acides aminés chacune) qui se juxtaposent et s'enroulent pour former une super hélice gauche. Elle est très résistante et peut comporter à ses extrêmités des cristaux d'hydroxyapatite, dans le tissu osseux.
Le collagène est une protéine à la composition particulière car contenant des acides aminés hydroxylés. Elle est très riche en glycocolle puisque près d'un tiers des acides aminés en sont. Elle contient également de l'alanine (11%), proline (12%), lysine, OH-proline (9%), OH-lysine. L'hydroxylation de ces deux derniers acides aminés est co-traductionnelle et s'effectue par une hydroxylase en présence de vitamine C. Il est ici présent en tant que cofacteur. Son déficit est à l'origine des troubles du scorbut, donnant un collagène défectueux. La conformation en hélice gauche est la résultante de l'importante présence de proline et OH-proline, acides aminés cycliques. De façon post-traductionnelle il peut aussi y avoir addition d'oses sur les OH-lysines.
La présence non négligeable de lysine et OH-lysine est à l'origine de la stabilité des fibrilles de collagènes. En effet, des liaisons transversales intramoléculaires et intermoléculaires covalentes vont se mettre en place entre ces deux aminoacides. Ces ponts covalents s'établissent par des réactions chimiques complexes et seront en nombres variables d'un tissu à l'autre. Le nombre de pontage augmentant est responsable d'une plus grande rigidité: c'est ce qui passe avec le cartilage et l'avancée dans l'âge.
Il existe différentes sortes de collagène qui ont une organisation spécifique de leurs tissus. Ainsi le collagène de type I est le plus représenté constituant 90% du collagène corporel. Il entre dans la composition des tissus conjonctifs, comme les collagène de types II et III. Chaque subunité est longue de 300 nm. Comme pour la kératine, les subunités de collagène sont faites de trois chaînes polypeptidiques (1000 acides aminés chacune) qui se juxtaposent et s'enroulent pour former une super hélice gauche. Elle est très résistante et peut comporter à ses extrêmités des cristaux d'hydroxyapatite, dans le tissu osseux.
Le collagène est une protéine à la composition particulière car contenant des acides aminés hydroxylés. Elle est très riche en glycocolle puisque près d'un tiers des acides aminés en sont. Elle contient également de l'alanine (11%), proline (12%), lysine, OH-proline (9%), OH-lysine. L'hydroxylation de ces deux derniers acides aminés est co-traductionnelle et s'effectue par une hydroxylase en présence de vitamine C. Il est ici présent en tant que cofacteur. Son déficit est à l'origine des troubles du scorbut, donnant un collagène défectueux. La conformation en hélice gauche est la résultante de l'importante présence de proline et OH-proline, acides aminés cycliques. De façon post-traductionnelle il peut aussi y avoir addition d'oses sur les OH-lysines.
La présence non négligeable de lysine et OH-lysine est à l'origine de la stabilité des fibrilles de collagènes. En effet, des liaisons transversales intramoléculaires et intermoléculaires covalentes vont se mettre en place entre ces deux aminoacides. Ces ponts covalents s'établissent par des réactions chimiques complexes et seront en nombres variables d'un tissu à l'autre. Le nombre de pontage augmentant est responsable d'une plus grande rigidité: c'est ce qui passe avec le cartilage et l'avancée dans l'âge.
Les fibroblastes, cellules peu différenciées, synthétisent le
collagène en plusieurs étapes.
D'abord, 4 étapes intracellulaires :
D'abord, 4 étapes intracellulaires :
- synthèse traductionnelle d'une chaîne
peptidique plus longue que la subunité de collagène,
- hydroxylation des lysines et prolines
en présence de vitamine C,
- addition de quelques oses aux OH des
OH-lysines (O-glycosylation dans l'appareil de Golgi),
- formation du procollagène à
extrêmités dépassantes et sa structure en triple hélice.
Puis, 4 étapes extra-cellulaires :
- sécrétion du procollagène dans le
milieu extra-cellulaire,
- coupure des extrémités aboutissant à
la subunité de collagène,
- association des molécules de collagène
créant les fibres,
- formation des ponts covalents entre
des chaînes latérales d'OH-lysine entre chaînes et molécules voisines : on
obtient le collagène mature.
1.3. L'élastine
Elle est caractérisée par son extensibilité. On la trouve donc massivement dans les fibres élastiques, pouvant atteindre plusieurs fois sa
longueur en étant étirée et retrouver rapidement ses dimensions et forme
d'origine. Elle trouve donc aisément sa place dans lestissus conjonctifs élastiques aux côtés du collagène et de polyosides. Par ses qualités elle
sera également trouvée à juste titre dans les parois des vaisseaux sanguins
(permettant la modulation de la force du pompage pulsatile du sang par le
coeur) et dans les poumons.
La tropo-élastine de 800 acides aminés est la subunité de l'élastine. Sa composition est proche de celle du collagène : 30% de glycine, 30% d'alanine et de valine, de nombreux résidus
lysines et prolines aux extrémités.
Elle ne contient donc pas d'OH-prolines et d'OH-lysines, donc on n'observe pas les liaisons covalentes de type collagène mais des liaisons covalentes caractéristiques : des ponts desmosines s'établissant entre les lysines (4) des sous-unités. En fait les lysines et arginines sont en bout de segment et les radicaux de 4 lysines sont transformés en desmosine. Ainsi les chaînes de tropo-élastine sont unies et peuvent être étirées de façon réversible.
L'élastine est aussi caractérisée par son absence de forme : elle est amorphe. Elle ne comporte pas de structure secondaire.
Elle ne contient donc pas d'OH-prolines et d'OH-lysines, donc on n'observe pas les liaisons covalentes de type collagène mais des liaisons covalentes caractéristiques : des ponts desmosines s'établissant entre les lysines (4) des sous-unités. En fait les lysines et arginines sont en bout de segment et les radicaux de 4 lysines sont transformés en desmosine. Ainsi les chaînes de tropo-élastine sont unies et peuvent être étirées de façon réversible.
L'élastine est aussi caractérisée par son absence de forme : elle est amorphe. Elle ne comporte pas de structure secondaire.
1.4. Protéines de la matrice cellulaire et du tissu conjonctif
Trois composants majeurs entrent dans la constitution du tissu
conjonctif : collagène, élastine et protéoglycanes. Les deux premiers composants sont des protéines fibreuses présents
dans la plupart des tissus conjonctifs. Les protéoglycanes correspondent à des
protéines liées par covalence à des glucides (90% de glucides). Ces trois
constituants sont en étroites relations pour constituer tissu conjonctif et
matrice cellulaire.
2. Protéines globulaires
Elles se différencient des protéines fibreuses par :
- une structure primaire présentant la plupart des 20
acides aminés protéinogènes, donc variée,
- une structure secondaire tout aussi riche et diversifiée,
- une structure tertiaire lui conférant la configuration
spatiale nécessaire à sa fonction biologique,
- une structure quaternaire facultative mais
à rôle biologique quand elle est présente.
2.1. Protéines
globulaires solubles
2.1.1. La myoglobine
La structure de la myoglobine est composée d'hélices α reliées par des coudes, soit 8 segments
séquences. Le plus long segment possède 23 acides aminés et le plus court en
possède 7. Sa fonction est de mettre en réserve l'oxygène dans la cellule
musculaire.
2.1.2. La
triose phosphate isomérase TPI
La triose phosphate isomérase une enzyme de la glycolyse permettant l'interconversion entre le glycéraldéhyde-3-P et ladihydroxyacétone
phosphate. Elle a donc une fonction de catalyse enzymatique.
Sa structure secondaire présente en alternance 8 hélices α amphiphiles et 8 brins β reliés entre eux. Cet ensemble s'organise en un tonneau plaçant les hélices en extérieur et les brins en interne, tapissant la cavité centrale qui accueille le substrat. C'est unestructure fréquente chez les enzymes de la glycolyse.
Sa structure secondaire présente en alternance 8 hélices α amphiphiles et 8 brins β reliés entre eux. Cet ensemble s'organise en un tonneau plaçant les hélices en extérieur et les brins en interne, tapissant la cavité centrale qui accueille le substrat. C'est unestructure fréquente chez les enzymes de la glycolyse.
2.1.3. La
protéine de transport du rétinol (RBP)
Cette protéine est plasmatique, comporte 182 acides aminés. Sa
structure secondaire est constituée de 8 brins β anti-paralléles. On retrouve
la configuration en tonneau à intérieur hydrophobe recevant le ligand
transporté, le rétinol (ou vitamine A liposoluble). Elle le transporte du foie jusqu'aux
tissus utilisateurs, c'est un transporteur plasmatique.
2.1.4. La calmoduline
(Calcium modulated protein)
La calmoduline capte le calcium des cytoplasmes permettant la mesure du Ca2+ intracellulaire et la diffusion de l'information aux protéines
actives sensibles au calcium. Sa structure secondaire organise les 148 acides
aminés en hélices α uniquement. Elle comporte deux domaines globulaires de 3
hélices α chacun. Il sont reliés par un connecteur qui pourra être fait d'une
ou de deux hélices α selon que du Ca2+ soit fixé ou non. Chaque tête globulaire est capable de fixer 2
atomes de Ca2+ , soit 4 atomes de Ca2+par
calmoduline.
Quand il n'y a pas de calcium, le connecteur est sous forme compacte donc présente le motif hélice-boucle-hélice. En présence de calcium, la molécule s'étire pour le fixer (connecteur : 1 hélice α), laissant apparaitre deux zones non polaires riches en méthionine, zones liant les protéines cibles par interactions hydrophobes. Quand la liaison calmoduline-protéine cible est en place, le connecteur retrouve une forme compacte : hélice-coude-hélice (coude de 4 acides aminés, selon un angle de 100°), enfermant la protéine cible.
Quand il n'y a pas de calcium, le connecteur est sous forme compacte donc présente le motif hélice-boucle-hélice. En présence de calcium, la molécule s'étire pour le fixer (connecteur : 1 hélice α), laissant apparaitre deux zones non polaires riches en méthionine, zones liant les protéines cibles par interactions hydrophobes. Quand la liaison calmoduline-protéine cible est en place, le connecteur retrouve une forme compacte : hélice-coude-hélice (coude de 4 acides aminés, selon un angle de 100°), enfermant la protéine cible.
2.2. Protéines
membranaires
50% de la masse d'une membrane plasmatique est constituée par les
protéines (cf cours sur les membranes histo Mr Macé). Deux types de protéines
membranaires existent :
- les protéines périphériques, en
contact avec une seule face de la membrane,
- les protéines intégrales,
transmembranaires. Elles comportent une zone hydrophobe transmembranaire
(chaînes latérales hydrophobes non polaires), une zone extra-membranaire
polaire et hydrophile, une zone intra-membranaire polaire et hydrophile.
Les liaisons peptidiques polaires forment entre elles des liaisons
hydrogène diminuant leurs possibilités d'interaction répulsive avec
l'environnement hydrophobe.
Les protéines membranaires traversant plusieurs fois la membrane
ont une chaîne polypeptidique faite d'une série d'hélice α hydrophobes.
3. Modifications co-traductionnelles et
post-traductionnelles des protéines
Certaines protéines nécessitent, suite à leur synthèse, des
modifications pour acquérir leur activité biologique (ou être inactivées) dans
leur conformation spatiale ou leur composition. Ces modifications seront co- ou post-traductionnelles, enzymatique
ou non, réversibles ou non.
3.1.
Modifications non enzymatiques
3.1.1. Glycation
NON enzymatique, elle concerne toutes
les protéines et augmente avec la glycémie (plus forte disponibilité en oses).
Les fonctions amines des protéines longtemps exposées au glucose
extracellulaire vont être glyquées. La première étape du processus est la
formation réversible d'une base de Schiff. Le réarrangement d'Amadori la rend stable. Le dosage de l'hémoglobine glyquée (durée de vie
des globules rouges : 4 mois) permet ainsi la mesure d'une glycémie sur trois
mois permettant le suivi thérapeutique des diabétiques.
Les composés obtenus sont toxiques
Les composés obtenus sont toxiques
3.1.2.
Oxydation
C'est un phénomène à ne pas négliger car responsable de
l'accumulation de protéines endommagées et parfois non fonctionnelles. Cette
oxydation de certains radicaux est irréversible sauf pour la méthionine. Elle
sera oxydée en méthionine sulfoxyde mais pourra enzymatiquement être régénérée.
3.2.
Modifications enzymatiques
3.2.1.
Glycosylation des protéines
C'est l'une des plus importantes modifications
post-traductionnelle. Sont particulièrement concernées les protéines sécrétées
et les protéines membranaires. Elle semblerait protéger des protéases et joue
un rôle dans la fonction biologique de la protéine.
La N-glycosylation est co-traductionnelle et se déroule dans le réticulum endoplasmique. Elle se fait avec la fonction amide de l'asparagine, asparagine localisée dans un séquence particulière. Une "copule glucidique" est formé par les glucides ajoutés, il s'agit d'un oligosaccharide aux tailles et formes variables. Ces copules ont toujours un motif commun, le pentasaccharide :
N-acétylglucosamine -- N-acétylglucosamine -- mannose -- 2 mannoses
La O-glycosylation est post-traductionnelle et s'effectue dans le trans-golgi-network. L'accepteur glucidique sera le radical d'une sérine ou thréonine, voire d'une 5-hydroxylysine pour les collagènes. Le premier ose fixé est toujours une N-acétyl galactosamine. On peut ajouter jusqu'à 15 oses différents. Elle s'effectue sur un grand nombre d'accepteurs situés dans une même région.
Parfois cette glycosylation peut aboutir à des protéines dont 50% du poids moléculaire correspond à des oses. C'est par exemple le cas des mucines au rôle protecteur des muqueuses aériennes et digestives. Une telle impotance en glycane les rend très hydrophiles et résistantes aux enzymes protéolytiques.
La N-glycosylation est co-traductionnelle et se déroule dans le réticulum endoplasmique. Elle se fait avec la fonction amide de l'asparagine, asparagine localisée dans un séquence particulière. Une "copule glucidique" est formé par les glucides ajoutés, il s'agit d'un oligosaccharide aux tailles et formes variables. Ces copules ont toujours un motif commun, le pentasaccharide :
N-acétylglucosamine -- N-acétylglucosamine -- mannose -- 2 mannoses
La O-glycosylation est post-traductionnelle et s'effectue dans le trans-golgi-network. L'accepteur glucidique sera le radical d'une sérine ou thréonine, voire d'une 5-hydroxylysine pour les collagènes. Le premier ose fixé est toujours une N-acétyl galactosamine. On peut ajouter jusqu'à 15 oses différents. Elle s'effectue sur un grand nombre d'accepteurs situés dans une même région.
Parfois cette glycosylation peut aboutir à des protéines dont 50% du poids moléculaire correspond à des oses. C'est par exemple le cas des mucines au rôle protecteur des muqueuses aériennes et digestives. Une telle impotance en glycane les rend très hydrophiles et résistantes aux enzymes protéolytiques.
La glycosylation, en outre, participe activement à la
reconnaissance entre cellules, à la structure des récepteurs des membranes
plasmiques, à l'adressage des protéines vers leur destination cellulaire
définitive.
3.2.2.
Acylation des protéines
C'est la fixation d'un lipide. 4 types existent :
- myristoylation: +1 acide
myristique,
- palmitoylation: +1 acide
palmitique,
- glypiation: +1 phosphatidylinositol,
- farnésylation ou géranylation: +1 dérivé de
chaînon isoprène comme le farnésyl (15C) ou le géranyl.
Cette fixation se fait avec des enzymes spécifiques de l'acide
aminé accepteur et du lipide. Les acides aminés accepteurs ne sont pas toujours
les mêmes mais varient en fonction de la copule lipidique à ajouter. Elle est
soit co-traductionnelle et se déroulera dans le réticulum endoplasmique, soit
post-traductionnelle et se déroulera dans le golgi cis. cette acylation permettra l'ancrage à la face interne
ou externe des membranes plasmiques ou aux membranes des organites
intracellulaires, selon la copule.
3.3. Modifications post-traductionnelles régulant l'activité
biologique
3.3.1. Par
clivage protéolytique limité
Irréversibles, ces réactions peuvent activer ou inactiver des
protéines. Ce clivage provoque des changements de conformation créant
l'apparition ou disparition des propriétés biologiques.
Ce clivage s'effectue sur une liaison sensible séparant le peptide inhibiteur/activateur du reste de la protéine, permettant ainsi un remaniement de la structure tertaire (modifications des liaisons H et de van der walls). Ce type de régulation est présent dans de nombreux mécanismes cellulaires et extracellulaires. citons par exemple le "zymogène" forme inactive d'enzymes digestives protéolytiques :
Ce clivage s'effectue sur une liaison sensible séparant le peptide inhibiteur/activateur du reste de la protéine, permettant ainsi un remaniement de la structure tertaire (modifications des liaisons H et de van der walls). Ce type de régulation est présent dans de nombreux mécanismes cellulaires et extracellulaires. citons par exemple le "zymogène" forme inactive d'enzymes digestives protéolytiques :
- pepsine,
- trypsine,
- chymotrypsine.
- L'enzyle deviendra
active en arrivant dans le tube digestif.
- On retrouvera également ce type de
régulation dans les systèmes du complément, de la coagulation, de
l'angiotensine.
3.3.2.
Par phosphorylation/déphosphorylation
Réversible, la fixation par
liaison covalente d'un groupement phosphate (sur un groupement OH du radical de
Ser, Thr ou Tyr) peut activer ou inhiber l'activié biologique d'une protéine.
C'est une protéine kinase qui phosphoryle. La déphosphorylation est réalisée par une phosphatase. Cette
modification chimique est secondaire. C'est son influence par modification des
charges électriques des atomes et remaniement des liaisons H, forces de Van der
Walls et liaisons ioniques qui importe.
Ce changement de conformation va influencer l'affinité de la protéine pour son ligand.
On retrouve ce mode de régulation dans beaucoup de réactions du métabolisme cellulaire.
Ce changement de conformation va influencer l'affinité de la protéine pour son ligand.
On retrouve ce mode de régulation dans beaucoup de réactions du métabolisme cellulaire.
Le Cycle de
Krebs
1. Présentation générale
Le catabolisme énergétique cellulaire est à l'origine de 90% de
l'énergie cellulaire. Cette énergie sert à l'anabolisme, auxsynthèses.
Le catabolisme permet la génération d'ATP = Adénosine Tri-Phosphate, principal donneur d'énergie libre, "monnaie énergétique" de la cellule.
Découvert en 1929, l'adénosine triphosphate contient une liaison phospho-ester normale puis 2 liaisons anhydride phosphoriquetrès riches en énergie.
Ce sont ces liaisons qui seront génératrices d'énergie lors de leur hydrolyse. Le dernier phosphate est ajouté à l'ADP = Adénosine Di-Phosphate par réaction de phosphorylation, réaction endergonique (nécessitant de l'énergie): environ 7500 cal. L'ajout de cet H3PO4 se fait en présence de Mg++ générant l'apparition de la quatrième fonction ionisée de l'ATP.
Deux autres nucléotides sont capables de donner de l'énergie au sein de la cellule mais ceci de façon beaucoup moins importante: leGTP = Guanosine TriPhosphate et l'UTP = Uracile TriPhosphate.
Le catabolisme permet la génération d'ATP = Adénosine Tri-Phosphate, principal donneur d'énergie libre, "monnaie énergétique" de la cellule.
Découvert en 1929, l'adénosine triphosphate contient une liaison phospho-ester normale puis 2 liaisons anhydride phosphoriquetrès riches en énergie.
Ce sont ces liaisons qui seront génératrices d'énergie lors de leur hydrolyse. Le dernier phosphate est ajouté à l'ADP = Adénosine Di-Phosphate par réaction de phosphorylation, réaction endergonique (nécessitant de l'énergie): environ 7500 cal. L'ajout de cet H3PO4 se fait en présence de Mg++ générant l'apparition de la quatrième fonction ionisée de l'ATP.
Deux autres nucléotides sont capables de donner de l'énergie au sein de la cellule mais ceci de façon beaucoup moins importante: leGTP = Guanosine TriPhosphate et l'UTP = Uracile TriPhosphate.
Le catabolisme aérobie est mitochondrial. Il s'y trouve l'O2,
sous forme libre diatomique, libre, permettant le déroulement du cycle de Krebs et de la chaîne
respiratoire. Cette voie métabolique est centrale.
Le cycle de Krebs sert à obtenir les substrats énergétiques, énergie chimique des nutriments. Elle est conservée sous la forme d'atome d'hydrogène. Il contient un proton et un électron.
Le cycle de Krebs sert à obtenir les substrats énergétiques, énergie chimique des nutriments. Elle est conservée sous la forme d'atome d'hydrogène. Il contient un proton et un électron.
2. Entrée des nutriments
2.1. Entrée du
glucose
La glycolyse aboutit au pyruvate qui possède un transporteur pour passer à travers la membrane
interne mitochondriale. Cette réaction est la première réaction aérobie
mitochondriale permettant au pyruvate de se transformer en acétyl-CoA (acétyl Coenzyme A), substrat du cycle de
Krebs. L'enzyme catalysant cette réaction est la pyruvate déshydrogènase = PDH, elle réalise unedécarboxylation et une déshydrogénation. La PDH est en fait un complexe de 3 enzymes et 5 coenzymes (dont 4 sous forme active de
vitamines du groupe B).
La première enzyme à agir est la pyruvate déshydrogénase proprement dite qui permet la décarboxylation du pyruvate et le transfert du résidu sur le TPP ( thiamine-pyrophosphate, vitamine B1) et l'oxydation du résidu en acétyl.
Ensuite cette pyruvate déshydrogènase transfére l'acétyl et les équivalents réducteurs sur le lipoate passant à l'état réduit (dihydrolipoate). La seconde enzyme du complexe PDH peut alors agir.
La dihydrolipoate-transacétylase transfére le résidu acétyl au CoA (vitamine B5) formant l'acétyl-CoA. Le dihydrolipoate restant est réoxydé par la troisième enzyme du complexe, la dihydrolipoate-déshydrogènase, en lipoate.
Les équivalents capteurs sont alors captés par le FAD puis au NAD. Cette réaction libére donc 2 NADH,H+ qui vont rejoindre directement la chaîne respiratoire.
La première enzyme à agir est la pyruvate déshydrogénase proprement dite qui permet la décarboxylation du pyruvate et le transfert du résidu sur le TPP ( thiamine-pyrophosphate, vitamine B1) et l'oxydation du résidu en acétyl.
Ensuite cette pyruvate déshydrogènase transfére l'acétyl et les équivalents réducteurs sur le lipoate passant à l'état réduit (dihydrolipoate). La seconde enzyme du complexe PDH peut alors agir.
La dihydrolipoate-transacétylase transfére le résidu acétyl au CoA (vitamine B5) formant l'acétyl-CoA. Le dihydrolipoate restant est réoxydé par la troisième enzyme du complexe, la dihydrolipoate-déshydrogènase, en lipoate.
Les équivalents capteurs sont alors captés par le FAD puis au NAD. Cette réaction libére donc 2 NADH,H+ qui vont rejoindre directement la chaîne respiratoire.
2.2. Entrée
des acides gras
Elle se fait par l'oxydation
des acides gras. Cette voie, la plus
énergétique pour la plupart des cellules, se déroule dans la mitochondrie et
aboutit à la formation d'acétyl-CoA et de coenzymes réduits.
Les acides gras sont tout d'abord activés en acyl-CoA par des acyl-CoA synthétases, réaction endergonique consommant deux liaisons riches en énergies (ATP --> AMP = Adénosine MonoPhosphate).
Ainsi activés, les acides gras rentrent dans la mitochondrie. Ceux dont la chaîne carbonée est longue ( >12C ) passent par l'intermédiaire de la L-carnitine. Une fois dans la mitochondrie, l'acyl-CoA va être oxydé par l'Hélice de Lynen, ensemble de 4 réactions aboutisant à la libération d'un acyl-CoA diminué de 2 carbones et d'acétyl-CoA (les deux carbones perdus).
Ce cycle se répéte donc n fois et in fine, conduit à la formation d'un résidu de 3 carbones, le propionyl-CoA, dégradé dans le cycle de Krebs par le biais du succinyl-CoA.
Chaque tour d'hélice permet la génération donc d'un acétyl-CoA, d'un FADH2 et d'un NADH,H+. Le NADH,H+ sera directement réduit par la chaîne respiratoire. Le FADH2 donne ses équivalents réduits à l'ETF (Electron Transfer Flavoprotein) qui devient ETFH2.
Les acides gras sont tout d'abord activés en acyl-CoA par des acyl-CoA synthétases, réaction endergonique consommant deux liaisons riches en énergies (ATP --> AMP = Adénosine MonoPhosphate).
Ainsi activés, les acides gras rentrent dans la mitochondrie. Ceux dont la chaîne carbonée est longue ( >12C ) passent par l'intermédiaire de la L-carnitine. Une fois dans la mitochondrie, l'acyl-CoA va être oxydé par l'Hélice de Lynen, ensemble de 4 réactions aboutisant à la libération d'un acyl-CoA diminué de 2 carbones et d'acétyl-CoA (les deux carbones perdus).
Ce cycle se répéte donc n fois et in fine, conduit à la formation d'un résidu de 3 carbones, le propionyl-CoA, dégradé dans le cycle de Krebs par le biais du succinyl-CoA.
Chaque tour d'hélice permet la génération donc d'un acétyl-CoA, d'un FADH2 et d'un NADH,H+. Le NADH,H+ sera directement réduit par la chaîne respiratoire. Le FADH2 donne ses équivalents réduits à l'ETF (Electron Transfer Flavoprotein) qui devient ETFH2.
2.3. Entrée
des acides aminés
Elle se fait selon les mécanismes de désamination et de
transamination étudiés dans le cours sur les acides aminés.
3. Le
cycle de Krebs
3.1. Présentation
Il s'agit d'une plate-forme commune au
catabolisme des substrats énergétiques.
Il a pour but la décarboxylation de l'acétyl-CoA et l'extraction de son énergie.
Il contient sept enzymes solubles et une fixée dans la membrane interne mitochondriale.
Il a pour but la décarboxylation de l'acétyl-CoA et l'extraction de son énergie.
Il contient sept enzymes solubles et une fixée dans la membrane interne mitochondriale.
3.2. Les 8 réactions
3.2.1. Condensation de l'acétyl-CoA et de l'oxaloacétate
Le produit commun de la dégradation des nutriments, l'acétyl-CoA
est irréversiblement condensé à l'oxaloacétate par la citrate-synthase en utilisant l'énergie libérée de l'hydrolyse de la liaison
thioester.
Cette réaction nécessite une molécule d'H2O. Elle permet la formation du citrate (6C), premier acide carboxylique du cycle (posséde une fonction alcool tertiaire, molécule symétrique).
Cette réaction nécessite une molécule d'H2O. Elle permet la formation du citrate (6C), premier acide carboxylique du cycle (posséde une fonction alcool tertiaire, molécule symétrique).
3.2.2.
Isomérisation du citrate
En présence de Fe++, l'aconitase déshydrate le citrate créant un composé intermédiaire: le cis-aconitate. Celui-ci est hydraté et forme l'isocitrate.
Cis-aconitate et isocitrate sont les deux autres acides tricarboxyliques du cycle.
Cis-aconitate et isocitrate sont les deux autres acides tricarboxyliques du cycle.
3.2.3. Décarboxylation et déshydrogénation de l'isocitrate
L'isocitrate-déshydrogénase extrait irréversiblement 2H+ de l'isocitrate et les
transfére sur le NAD réduit passant à l'état oxydé NADH,H+; réaction
s'effectuant en présence de Mg++ ou Mn+.
Sont issus de cette réaction: un CO2 et un acide alpha-cétonique dicarboxylique: l'alpha-cétoglutarate (5C).
Sont issus de cette réaction: un CO2 et un acide alpha-cétonique dicarboxylique: l'alpha-cétoglutarate (5C).
3.2.4. Décarboxylation et déshydrogénation de
l'alpha-cétoglutarate
C'est un complexe enzymatique comparable à celui de la PDH qui va
réaliser ces modifications.
Il s'agit donc également d'une oxydation irréversible. Le complexe alpha-cétoglutarate-déshydrogénase est constitué de 3 enzymes et 5 coenzymes (TPP, lipoate, CoA,FAD,NAD) et nécessite la présence de Mg++. Le FAD extrait deux hydrogènes puis les transfère au NAD.
Un CO2 est alors libéré et on obtient un composé à 4 carbones enrichi en énergie (liaison thioester donnée par le CoA). ce composé est le succinyl-CoA.
Il s'agit donc également d'une oxydation irréversible. Le complexe alpha-cétoglutarate-déshydrogénase est constitué de 3 enzymes et 5 coenzymes (TPP, lipoate, CoA,FAD,NAD) et nécessite la présence de Mg++. Le FAD extrait deux hydrogènes puis les transfère au NAD.
Un CO2 est alors libéré et on obtient un composé à 4 carbones enrichi en énergie (liaison thioester donnée par le CoA). ce composé est le succinyl-CoA.
3.2.5. Phosphorylation liée au substrat riche en énergie
Cette étape va servir à extraire l'énergie du succinyl-CoA.
La succinyl-thiokinase (ou succinyl-CoA synthétase), en consommant une molécule d'H2O, phosphoryle un GDP
. Le GTP obtenu sera transformé en ATP.
Le produit de cette réaction est le succinate.
La succinyl-thiokinase (ou succinyl-CoA synthétase), en consommant une molécule d'H2O, phosphoryle un GDP
. Le GTP obtenu sera transformé en ATP.
Le produit de cette réaction est le succinate.
3.2.6.
Déshydrogénation du succinate
L'enzyme de cette réaction, la succinate-déshydrogénase, appartient au complexe
II de la chaîne respiratoire comportant le coenzyme FAD. Celui-ci va oter 2H+ au succinate formant le fumarate.
3.2.7.
Hydratation du fumarate
La fumarase nécessite une molécule d'eau pour transformer le fumarate en malate.
3.2.8.
Déshydrogénation du malate
La malate-déshydrogénase transfère 2H+ du malate à son coenzyme, le NAD. On aboutit à l'oxaloacétate.
Ce dernier est régénéré en fin de cycle mais pas en quantité suffisante pour "remplir" le cycle. Il doit donc être fourni en supplément.
Il peut alors provenir soit de la décarboxylation du pyruvate par la pyruvate décarboxylase, soit de la transamination de l'aspartate par l'ASAT.
Ce dernier est régénéré en fin de cycle mais pas en quantité suffisante pour "remplir" le cycle. Il doit donc être fourni en supplément.
Il peut alors provenir soit de la décarboxylation du pyruvate par la pyruvate décarboxylase, soit de la transamination de l'aspartate par l'ASAT.
3.3. Bilans
3.3.1 Equation bilan
CH3-CO-S~CoA + 3H2O --> 2CO2 + 8H+ + SH~CoA
3.3.2. Bilan
énergétique
Nous avons donc vu qu'en un tour de cycle, l'acétyl-CoA donne: 1
ATP, 3NADH,H+ qui donneront 9 ATP une fois réoxydés par la chaîne respiratoire,
1 FADH2 qui donnera 2 ATP. Soit au total : 12 ATP
3.4. Régulation
Principale enzyme régulatrice: l'isocitrate-déshydrogénase car activée allostériquement par l'ADP et le NAD+ (donc quand la
cellule demande de l'énergie) et inhibée par l'ATP et le NADH,H+.
Les disponibilités en acétyl-CoA, oxaloacétate et oxygène conditionnent également l'activité du cycle de Krebs.
Les disponibilités en acétyl-CoA, oxaloacétate et oxygène conditionnent également l'activité du cycle de Krebs.
3.5 Les
substrats du cycle de Krebs
3.5.1 Le NADH,H+
Ce coenzyme d'oxydoréduction ne peut pas franchir la membrane
mitochondriale et utilise donc le système des navettes.
D'origine vitaminique, il dérive du nicotinamide (vitamines B3 ou PP).C'est le principal
collecteur d'H puisqu'il peut en fixer 2 : 1H+libre et 1H+ et 2e- de façon fixe
. C'est le coenzyme mobile de nombreuses déshydrogénases cytosoliques et mitochondriales. Il transporte les paires d'H au complexe I de la chaîne respiratoire.
. C'est le coenzyme mobile de nombreuses déshydrogénases cytosoliques et mitochondriales. Il transporte les paires d'H au complexe I de la chaîne respiratoire.
3.5.2. Le FADH2
Lui aussi coenzyme d'oxydoréduction, il
n'est produit que dans la mitochondrie. Comme le NADH, il est
d'origine vitaminique et dérive de la flavine (vitamine B2). Contrairement
au NADH, il est lié à ses déshydrogénases mitochondriales. C'est le
coenzyme de la succinate déshydrogénase du complexe II, donc appartient au
cycle de krebs (succinate + FAD --> FADH2 + fumarate) et à la chaîne
respirtoire (FADH2 + Q --> QH2 + FAD).
c'est également le coenzyme de l'acyl-CoA déshydrogénase de l'Hélice de Lynen : le FADH2 est alors connecté à la chaîne respiratoire par l'ETF qui transporte ses 2H à une variante du complexe II.
c'est également le coenzyme de l'acyl-CoA déshydrogénase de l'Hélice de Lynen : le FADH2 est alors connecté à la chaîne respiratoire par l'ETF qui transporte ses 2H à une variante du complexe II.
4. La navette malate-aspartate
Elle est constituée de deux cycles liés par les mécanismes de
déshydrogénation et de transamination.
4.1. Le cycle
malate-oxaloacétate
L'oxaloacétate cytosolique passe par la malate-déshydrogénase pour
entrer dans la mitochondrie selon la réaction : oxaloacétate
+ NADH,H+ --> malate + NAD+.
Une fois dans la mitochondrie grâce au transporteur malate-cétoglutarate, l'isoenzyme mitochondriale redonne l'oxaloacétate en inversant la réaction précédente.
Une fois dans la mitochondrie grâce au transporteur malate-cétoglutarate, l'isoenzyme mitochondriale redonne l'oxaloacétate en inversant la réaction précédente.
4.2. Le cycle
glutamate-aspartate
Par l'action de l'aspartate transaminase, l'oxaloacétate va
pouvoir retourner dans le cytosol en utilisant le transporteur
commun aspartate-glutamate.
Une fois dans le cytosol, l'aspartate va être retransaminé en oxaloacétate par l'ASAT cytosolique.
Les mouvements couplés
du glutamate et de l'alpha-cétoglutarate
Une fois dans le cytosol, l'aspartate va être retransaminé en oxaloacétate par l'ASAT cytosolique.
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